Objectif 2025. C’est l’horizon fixé par le Maroc dans le cadre de la stratégie national de développement du secteur minier au Maroc phosphates non compris qui se fixe des objectifs pour le moins ambitieux …
Tout le monde se concorde que le secteur minier représente le dixième du PIB national, et 22% des exportations. La production minière s’est élevée à 29,4 millions de tonnes en 2014 et reste dominée à 90% par les phosphates exploitées par le géant mondial OCP.
Les défis du secteur minier marocain sont de découvrir de nouveaux gisements miniers, d’optimiser la valorisation des substances minérales exploitées et d’assurer son développement durable. La stratégie nationale de développement du secteur minier qui a été définie concerne toute la chaîne des valeurs de l’industrie minière depuis l’exploration jusqu’à la valorisation et la transformation des minerais.
“La vision 2025 repose ainsi sur des objectifs visant près du triplement de chiffre d’affaires du secteur à plus de 15 milliards de dirhams, la multiplication par 10 du volume d’investissement dans l’exploration et la recherche minière à près de 4 milliards de dirhams et le doublement des emplois générés par le secteur à plus de 30000 emplois directs” a précisé M. Amara.
Pour rendre le secteur minier plus attractif, il faut moderniser le secteur et surtout restructurer l’activité minière artisanale.
Rappelons qu’en dehors de l’OCP pour les phosphates et Managem pour les autres minerais, ou la Compagnie minière Touissit, ce sont là les seules entreprises mastodontes qui forment les principaux groupes marocains qui ratissent large, auxquelles s’ajoutent quelques juniors comme le canadien Maya Gold et Silver ou encore l’australien Kasbah acteur de la mine d’étain d’Achmmach