Le secteur minier avance à deux vitesses. Le phosphate accapare 90% de la production et une industrie développée qui positionne le Maroc au rang de premier exportateur mondial. Mais là où le bât blesse c’est que le secteur minier hors phosphates représente 10% de la production.
«Nous avons besoin d’une révolution pour valoriser le potentiel qui est encore sous-exploité», souligne la tutelle. De nombreux défis persistent, notamment la faiblesse de l’exploration du territoire et du taux de couverture géologique. Ce qui rend difficile l’exploration de nouveaux gisements. «L’exploitation minière artisanale dans la région minière de Tafilalat et de Figuig se caractérise par une faible contribution dans la production minière nationale, bien que cette région possède d’importantes ressources. «Nous avons besoin d’une révolution pour valoriser le potentiel qui est encore sous-exploité», souligne le ministre et fait savoir que. « Le sous-sol marocain n’est pas encore suffisamment exploré, vu que l’activité de l’exploration des hydrocarbures ne concerne qu’un tiers de la superficie des bassins sédimentaires», regrette le ministre Aziz Rabbah.
Par ailleurs, le taux de forage au niveau national n’est que de 0,05 puits par 100 km², contre 10 puits par 100 km² au niveau mondial. D’ambitieux objectifs ont été mis en place. Ils visent à tripler le chiffre d’affaires actuel (plus de 15 milliards de DH), à multiplier par 10 les investissements dans la recherche et l’exploration minières pour atteindre 4 milliards de DH et créer 30.000 emplois directs, soit deux fois le nombre de postes actuels