‘L’Inde a émergé comme le quatrième plus grand consommateur et le troisième plus grand importateur de produits d’hydrocarbures. C’est dans cet esprit que le Maroc entreprend le renforcement de sa coopération avec ce pays ami. Rappelons que l’Inde entretient depuis des lustres des relations d’échange dans le domaine de l’industrie en particulier les phosphates .
Le Maroc et l’Inde qui ont déjà une relation très avancée en matière de coopération dans le domaine des phosphates, pourraient faire autant ou plus, dans le domaine du pétrole. Le Royaume entend ainsi mettre au cœur du projet de développement de ses relations avec l’Inde, le secteur des hydrocarbures.
L’Inde a émergé ces dernières années comme quatrième plus grand consommateur et troisième grand importateur de produits d’hydrocarbures (…) c’est dans cet esprit que Mme Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines, s’est langui dans une Interviewe accordée au grand quotidien anglophone indien,Times Of India, s’expliquant que notre pays voulait renforcer ses liens avec l’Inde en appelant les compagnies pétrolières indiennes à venir investir dans le secteur des hydrocarbures marocain.
Par ailleurs, Amina Benkhadra a indiqué que l’effondrement des prix du pétrole ont certes des impacts négatifs sur l’industrie du pétrole et du gaz, mais ont par contre, des répercussions positives sur l’économie mondiale, comme par exemple permettre à des pays comme le Maroc de maitriser d’avantage ses équilibres macro-économique et développer sa compétitivité. La responsable de l’Onhym a conclu en assurant que: ‘‘des prix bas du pétrole pendant une période prolongée pourraient aider à réinitialiser l’industrie du secteur pour le mieux et la placer sur une voie de développement plus durable à moyen terme.’’
C’est alors pour élargir ses capacités d’intégration énergétique que la Royaume du Maroc n’épargne aucun effort pour subvenir à son autonomie en la matière. Une fois de plus l’ONHYM va octroyer un nouveau permis de recherche dans le Gharb Centre pour l’exploration du gaz naturel. La zone concernée présente un potentiel de 1,5 milliard de Nm3. Ce qui permettra au nouvel explorateur gazier dans la région du Gharb d’en faire acte de volonté. L’Office national des hydrocarbures est parvenu récemment à faire lancer un appel d’offres pour la sélection d’un opérateur en vue de la conclusion d’un partenariat pour le développement du potentiel gazier de la zone.
Auprès de l’ONHYM, on explique que «le partenariat sera concrétisé par la conclusion d’un accord pétrolier et d’un contrat d’association donnant droit à l’attribution d’un permis de recherche». Ce dernier devrait avoir une durée de validité de huit ans, divisée en deux ou trois périodes successives.
Il est à noter que des études avaient déjà été réalisées sur la zone Gharb Centre, objet de l’appel d’offres. Elles ont permis de relever un potentiel gazier de 1,5 milliards de m3.